Décryptage des prophéties de Nostradamus
Les écrits de Nostradamus regorgent de références voilées et de symboles cryptiques qui ont fasciné les érudits pendant des siècles. Parmi ses prophéties, certaines semblent annoncer des innovations majeures dans le domaine de la communication. Son langage est un mélange de moyen français, de latin, de grec et d’allusions mythologiques. Ses quatrains, souvent énigmatiques, laissent entrevoir des avancées technologiques que nous interprétons aujourd’hui à travers le prisme de notre propre époque.
Les quatrains sur les messagers volants
Nostradamus parle fréquemment de « messagers » dans ses quatrains, utilisant des termes tels que « maille » ou « volle » qui suggèrent des formes de communication rapide et aérienne. Par exemple, dans le Centurie I, quatrain 25, il écrit :
Per pleine main il viendra le rassoir,
La paix pourra par tout son appareil:
Les officiers oeuvrant par mer et terre,
Tempête de foudre, fer, lance dans l’air.
Dans ce quatrain, certains interprètes voient une allusion à des moyens de communication aérienne. Les mots « foudre » et « lance dans l’air » peuvent évoquer des avancées telles que les satellites ou les ondes radio.
Interprétation des bouleversements terrestres et aériens
D’autres quatrains semblent faire référence à des bouleversements causés par des innovations en communication. Dans Centurie IX, quatrain 65, on trouve :
Le parc enclin grande calamité,
Par l’Hesperie & Insubre fera,
Le feu dans le navire, peste & captif,
Mercure en l’Arc Saturne fenera.
L’évocation du feu dans le navire et des termes astrologiques pourrait être interprétée comme une annonce de la révolution de la communication par satellite. Le rôle de « Mercure », dieu des messagers, désigne souvent la transmission de l’information.
Les écrits sur les miroirs et les oracles
Nostradamus utilise aussi des symboles de réflexion comme les miroirs pour décrire des moyens de communication plus abstraits. Dans Centurie III, quatrain 35, il écrit :
Dans deux logis de nuict le feu prendra,
Plusieurs dedans estant estranglez :
Dedans Gaiffier Rouen exprez mectra,
Quand ceux de pluie au mur seront arangez.
Le terme « logis » et « feu » prennent un sens différent en les analysant comme des métaphores pour des systèmes de communication visuelle comme la télévision ou Internet. La description de l’agencement des nouvelles comme « ceux de pluie au mur seront arangez » pourrait évoquer des écrans ou des appareils de projection.
Représentation des innovations par l’astrologie
Nostradamus intègre souvent des références astrologiques pour donner du sens à ses prophéties. Dans Centurie I, quatrain 48, on peut lire :
Vingt ans de regne de la Lune passez,
Sept mil ans autre tiendra sa monarchie :
Quand le Soleil prendra ses jours lassez :
Lors accomplir & mine ma prophetie.
Les allusions à la Lune et au Soleil couvrent des cycles de communication rapide et de changement de paradigmes. Les « vingt ans de regne de la Lune » peuvent pointer vers des périodes d’innovation rapide comme l’avènement d’Internet et la « monarchia » symboliserait une période d’hégémonie de cette technologie.
Analogie avec les inventions modernes
Enfin, certaines lignes semblent décrire des inventions qui nous sont familières aujourd’hui. Dans Centurie VI, quatrain 97, il dit :
Cinq & quarante degrés ciel bruslera,
Feu approcher de la grand cité neufve :
Instant grand flamme espandrée sautera,
Quand on voudra des Normans faire preuue.
La mention de « cinq & quarante degrés » peut être vue comme une latitude géographique mais aussi comme une référence à des fréquences ou des angles de transmission des ondes. « La grand cité neufve » pourrait correspondre à New York ou à une métropole moderne technologiquement avancée, avec l’idée du « feu » et de la « flamme » illustrant la propagation rapide de l’information.
En conclusion, bien que tout ne soit pas immédiatement clair dans les écrits de Nostradamus, une analyse attentive révèle des prédictions surprenantes sur les innovations en communication. Dans son style énigmatique, l’astrologue royal nous laisse entrevoir un futur où la transmission et la réception de l’information deviennent aussi naturelles et omniprésentes que l’air que nous respirons.