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Prophéties de Nostradamus sur le SIDA : Analyse des quatrains

quatrains de Nostradamus abordant des maladies

Nostradamus est connu pour ses prophéties, souvent obscures et énigmatiques, mais tout aussi fascinantes. Ses quatrains sont des écrits poétiques rédigés en moyen français, un langage à la fois riche et complexe. Lorsqu’on aborde les prophéties sur le SIDA, on cherche des mentions de maladies graves, des descriptions de souffrances, et des allusions à des fléaux qui pourraient s’apparenter à cette épidémie moderne.

le quatrain VI.5

Le quatrain VI.5 contient des éléments évoquant une maladie dévastatrice. Les érudits l’interprètent souvent comme une possible allusion à des épidémies. Voici le texte original :

« Si grand famine par unde pestifère,
Par pluye longue le long du polle arctique :
Samarobryn cent lieux de l’hemisphere,
Vivrains sans loy exemptz de politique. »

Ce quatrain parle d’une grande famine causée par une « onde pestifère ». Le terme « onde » en moyen français peut être interprété comme une vague ou une propagation, et « pestifère » fait référence à quelque chose de pestilent. Il pourrait s’agir d’une allusion à une vague de maladie qui, dans ce contexte, pourrait être envisagée comme une métaphore du SIDA. La famine et les pluies évoquent des conditions de désespoir et de destruction que les épidémies entraînent souvent.

le quatrain II.53

Un autre quatrain pertinent est le II.53. Ce vers aborde des thèmes de confinement et de souffrance, souvent associés à la maladie.

« La grand peste de cité maritime,
Ne cessera que mort ne soit vengée :
Du juste sang par prisé damne sans crime,
De la grand dame injustement rangée. »

Dans ce quatrain, Nostradamus présente une « grand peste » touchant une « cité maritime ». Le terme « peste » pourrait désigner toute maladie virulente. La mention de « sang », terme essentiel lorsqu’on parle de SIDA, attire particulièrement notre attention. Le virus du SIDA se transmet essentiellement par le sang, et ainsi cette référence pourrait très bien correspondre à une description voilée de l’épidémie du VIH/SIDA. La vengeance et l’injustice mentionnées pourraient symboliser les traitements souvent inégaux des infectés et les stigmates sociaux historiques associés à cette maladie.

le quatrain VIII.98

Le quatrain VIII.98 parle spécifiquement de souffrances et de situations désespérées qui peuvent être reliées à des épidémies.

« Tres long temps tec ma tym pan defirmis,
Faulx à l’estang en despoure et ardant,
Pont rompu et de serfs en divers pris,
Nec vires galli superni par terant. »

Les termes « faulx à l’estang », interprétés comme « falsités au bassin », pourraient faire allusion aux idées fausses et aux conceptions erronées entourant les épidémies telles que le SIDA. La mention de « de serfs en divers pris » peut être vue comme une image des personnes souffrant sous des mesures coercitives ou répressives, souvent le cas pendant des crises sanitaires majeures.

le quatrain IX.55

Le quatrain IX.55 est encore un exemple où Nostradamus évoque ce qui pourrait être une maladie moderne.

« L’horreur de la pestilence,
lanterfiol, & faim à dehors lurue,
jeunes & vieux, n’ognagheront leur refuge,
feux flamber en promontoire. »

Ce texte parle d’une « pestilence » et de « lanterfiol », terme suggérant une lumière ou un éclat, qui pourrait être un symbole de la vérité révélée ou des signes visibles de souffrance. Cet extrait continue en décrivant la faim, Gagnaheront » (aiment en desespoir) et le manque de refuge, des thèmes tragiquement récurrents parmi ceux affectés par le SIDA, particulièrement au début de l’épidémie.

interprétation des symboles et des métaphores

L’analyse de ces quatrains montre une préoccupation pour les fléaux, la souffrance humaine et la vulnérabilité. Nostradamus utilisait souvent des métaphores et des symboles pour voiler ses visions. En lisant ses œuvres à travers le prisme actuel, nous ne pouvons pas dire avec certitude qu’il avait prédit le SIDA spécifiquement, mais ses descriptions de maladies, de souffrances et de désespoirs humains présentent des similitudes troublantes.

Les allusions au sang, à la pestilence, et aux conditions de désespoir social et sanitaire mis en contraste avec des mots comme « justice » et « vengeance » résonnent avec les souffrances modernes liées au SIDA. Nostradamus, avec son style évasif mais poignant, continue de fasciner par ses descriptions, permettant de multiples interprétations selon les époques et les contextes.