Nostradamus et les prédictions des nouvelles maladies infectieuses : ce que vous devez savoir
Les quatrains prophétiques relatifs aux maladies
Michel de Nostredame, connu sous le nom de Nostradamus, a écrit en moyen français, son langage empreint de mystère et de métaphores, ses Prédictions. Dans ses célèbres « Centuries », il aborde de nombreux thèmes, dont les maladies infectieuses. Par exemple, dans le quatrain II.53, il est possible de voir une prédiction liée aux épidémies :
La grande peste de la cité maritime,
Ne cessera que mort ne soit vengée.
Du juste sang par pris damné sans crime,
De la grand dame par feint mort outrage.
Ce quatrain suggère l’idée d’une épidémie dévastatrice qui prendra fin par un acte de justice. La « grande peste » fait souvent référence dans les écrits de Nostradamus à des pandémies, mettant en avant la récurrence et l’impact meurtrier de telles catastrophes sanitaires.
Les allusions aux maladies contagieuses
Nostradamus évoque fréquemment la propagation des maladies contagieuses. Les descriptions sont généralement symboliques, et il est nécessaire de les interpréter prudemment. Dans le quatrain VII.13, par exemple, on trouve des allusions à des maladies se propageant rapidement :
Monstrueux turban, peste horrible éclos,
D’un grief noué se viendra à le faict.
Chef Mil submiss, estomac, coeur, foie clos,
De tels transport mourra, dame à forfait.
Le « monstrueux turban » représente souvent un fléau d’origine humaine ou naturelle. La « peste horrible » pourrait bien désigner des maladies infectieuses d’une gravité particulière. L’image du « chef Mil submiss » décrit des douleurs internes qui peuvent symboliser des symptômes spécifiques de maladies graves.
Nostradamus et la modernité : une anticipation étonnante
Les érudits modernes, tout en reconnaissant la complexité des écrits de Nostradamus, s’accordent sur le fait que certaines prophéties semblent étrangement en accord avec notre temps. Pour beaucoup, cela comprend les maladies récentes comme le VIH, le SRAS et la COVID-19. Une lecture du quatrain VI.33 peut alimenter ce sentiment :
Sa bouche tremble en sang trouvée,
De l’un des captifs en pitié et de fait.
Non loin, la peste, frèquence prouvée,
À Lyon, navire encore voguer doit.
La phrase « non loin, la peste, frèquence prouvée » peut être interprétée comme une allusion aux épidémies fréquentes et récurrentes. La métaphore des « captifs en pitié » évoque les souffrances généralisées.
Les symboles et métaphores des maladies
Une autre caractéristique des quatrains de Nostradamus est l’utilisation dense de symboles et de métaphores. Ces procédés littéraires peuvent compliquer l’interprétation, mais ils permettent d’illustrer les visions prophétiques avec puissance. Par exemple, dans le quatrain V.96, on peut voir l’apparition de métaphores vecteurs de contagion :
Des forces d’air pestilent mouvement,
Peste digoille, air, terre en grandes souffrances.
La fin du roi boutera entendement,
Navaux de mort grand nombre de tendances.
Le « mouvement pestilent de l’air » semble désigner une propagation rapide et invisible des maladies. « Peste digoille » illustre une maladie mortelle qui abatt une grande partie de la population. L’idée que l’air et la terre souffrent suggère une épidémie acarienne ou pneumatique.
L’importance des prophéties pour la compréhension des maladies
En tant qu’érudit passionné d’occultisme, je suis fasciné par la manière dont les prophéties de Nostradamus peuvent trouver des résonances dans notre compréhension moderne des maladies infectieuses. Ces écrits nous poussent à questionner non seulement l’histoire médicale, mais aussi les cycles et les motifs de la nature. Les maladies, comme prédits par Nostradamus, semblent traverser des époques, réaffirmant le caractère cyclique et inéluctable des pandémies.
Ainsi, qu’il s’agisse de lire entre les lignes de ces quatrains ou d’y chercher des vérités cachées, les prophéties de Nostradamus, décrites avec une richesse linguistique et un mystère profond, continuent de captiver l’esprit. Elles demeurent un trésor pour ceux qui cherchent à comprendre les signes et les présages dans l’espoir de connaître les possibles événements sanitaires à venir.