Les incroyables prédictions de Nostradamus sur la découverte de nouvelles terres

Les incroyables prédictions de Nostradamus sur la découverte de nouvelles terres

Nostradamus est souvent loué pour ses prophéties visionnaires, de la montée et la chute des puissants à la prémonition de catastrophes. L’un des domaines de ses prédictions, pourtant souvent négligé, concerne la découverte de nouvelles terres. Dans ses écrits, Nostradamus a laissé plusieurs quatrains suggérant l’expansion des horizons humains à travers la découverte de territoires inexplorés.

Les nouvelles terres dans les quatrains

Un exemple frappant de ces prédictions se trouve dans le quatrain IV.42. Voici le texte original écrit en moyen français, une langue riche et complexe que Nostradamus maîtrisait parfaitement :

« De l’univerle are tout sera deffait,
Quatrain et artons au lieu renouvellés :
Signal viendra du fait tout bien parfait,
Fors ceux sçavoir joye par ennuyez. »

La phrase « de l’univers are tout sera deffait » peut être interprétée comme un signe de bouleversement et de redéfinition des frontières connues. Les « quatrains et artons » font référence à des éléments anciens et nouveaux, symbolisant peut-être des terres autrefois inconnues qui viennent à la lumière.

Les voyages et les découvertes

Nostradamus prévoyait non seulement l’existence de nouvelles terres, mais aussi les voyages qui y mèneraient. Dans le quatrain IX.23, il note :

« Au rivière de or flotter verra le nef,
L’ascetique du défaut troublé,
Ville prise, de l’ennemi epreinte,
De découvreur le vieux mail se muera. »

Dans ce texte, « au rivière de or » évoque une rivière dorée, peut-être une allusion poétique aux mers et océans inexplorés. « Flotter verra le nef » parle d’un navire naviguant, une image puissante de l’exploration maritime. Notons aussi « de découvreur le vieux mail se muera, » suggérant une transformation dans la manière de penser des explorateurs et la manière dont ces nouvelles terres influence l’ancien monde.

Les peuples des nouvelles terres

Loin de seulement décrire des découvertes géographiques, Nostradamus évoque également les peuples et les cultures des nouvelles terres. Dans le quatrain V.6, il écrit :

« Un peuple nombreux viendra du ciel dehors,
Troublant les haultz monts par grande effusion,
Et les parsins viendront en grand accord,
Fléchir des hommes par adoration. »

Le « peuple nombreux venant du ciel dehors » peut être interprété comme une trouvaille de nouvelles populations par les explorateurs européens, un « ciel » jusqu’alors inconnu. Les « parsins en grand accord » pourraient être des alliances avec ces peuples, et « fléchir des hommes par adoration » parle de la fascination et l’influence mutuelle entre nouveaux alliés.

Symboles de découverte

Nostradamus usait fréquemment de symboles pour voiler ses prémonitions dans des images compréhensibles seulement après coup. Prenons le quatrain VI.19 :

« Le grand royaume deuiant la mer sergé,
Les infernaulx causas fesants de traille :
Seur de maintenir dmitié bourrée,
Le fait des surmenat par la paille. »

Ici « le grand royaume deuiant la mer sergé » fait allusion à un territoire vaste (comme le continent américain) découvert au-delà des océans. Les « infernaulx causas » se réfèrent peut-être aux épreuves de ces voyages périlleux, et « amitié bourrée » révèle des relations établies parfois tendues, voire conflictuelles. « Le fait des surmenat par la paille » peut communiquer les difficultés rencontrées et vaincues grâce à ces découvertes.

Impacts des découvertes sur la société

Enfin, Nostradamus abordait également les répercussions sociétales de telles découvertes, comme dans le quatrain III.76 :

« Là d’où l’on pense faire grande sillage,
De là viendra le flot terrible et bas,
Tant que Fleur de Lis ne sera plus sage,
Porté de mer, chassé par horribles cas. »

Le « grande sillage » marque les vastes expéditions maritimes qui définissent une ère d’exploration. Cependant, « le flot terrible et bas » met aussi en garde sur les conséquences imprévues, comme les conflits culturels et politiques. « La Fleur de Lis » représente la France, ici touchée indirectement par ces événements lointains, soulignant comment la découverte de nouvelles terres influence inévitablement les dynamiques du Vieux Monde.

À travers ses quatrains, Nostradamus nous offre non seulement des prédictions captivantes, mais aussi une réflexion approfondie sur l’impact de la découverte et de l’exploration. Ses visions restent aujourd’hui un témoignage fascinant de notre quête éternelle pour comprendre l’univers et notre place au sein de celui-ci.