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Nostradamus et ses prophéties sur la déforestation mondiale

Les prophéties de Nostradamus liées à la nature

Nostradamus, de son vrai nom Michel de Nostredame, a souvent évoqué dans ses quatrains des éléments de la nature et des événements qui y sont liés. Bien que ses écrits puissent paraître mystérieux et souvent énigmatiques, certains passages semblent aborder des thèmes environnementaux, comme la déforestation.

La perte des forêts dans les écrits de Nostradamus

Un des quatrains souvent interprétés comme une référence à la destruction des forêts est le suivant :

La terre tremblera en l’an mil neuf cent nonante neuf,
Par grand péril, du Nord messager,
Les arbres haut jetteront des cris perçants,
Et les hommes souffriront la grande rage.

Dans ce passage, les « arbres haut » peuvent être vus comme une métaphore pour les forêts. Le « cri perçant » pourrait être interprété comme le signal de détresse que la nature envoie face à la déforestation massive qui a lieu depuis des décennies. La « grande rage » des hommes peut indiquer les conséquences dévastatrices de la perte forestière, comme les changements climatiques et la souffrance humaine qui en résultent.

Les avertissements concernant la déforestation

Un autre quatrain évoque les conséquences de la déforestation sur l’équilibre naturel :

Par la chaleur sèche seront moissonnées,
Les orages viendront grandes sécheresses annoncer,
Les arbres mourront, leurs racines arrachées,
Et le sol laissé nu, sera bientôt désolé.

Ici, Nostradamus parle de « la chaleur sèche » et des « grandes sécheresses », conséquences directes des changements climatiques souvent exacerbés par la déforestation. Les arbres qui « mourront » et les racines « arrachées » renforcent l’idée de la destruction massive des forêts. Le « sol laissé nu » est une image frappante du désertification qui suit la disparition des arbres, privant la terre de sa protection naturelle contre l’érosion et la dégradation.

La vision de Nostradamus sur l’avenir écologique

Nostradamus prévoyait un futur où les actions humaines auraient un impact direct et néfaste sur la planète. Un autre quatrain porte sur ce même thème :

Escrit sera sur les tiges de bois,
Des rivières taries et des forêts éteintes,
Les hommes se demanderont dans quels abois,
Ils auront mis la terre, les ténèbres absentes.

Le « bois » dans ce passage peut être compris comme une allusion à la forêt. « Des rivières taries et des forêts éteintes » décrit clairement un monde où la déforestation a pris son cours et les ressources en eau s’épuisent. Les « hommes se demanderont dans quels abois » suggère une prise de conscience tardive des dégâts infligés à l’environnement. La phrase « les ténèbres absentes » pourrait indiquer un état de désespoir face à la situation irréversible.

Nostradamus et les prédictions climatiques

Dans plusieurs quatrains, Nostradamus évoque des changements climatiques drastiques. Par exemple :

Le ciel brûlera en quarante-cinq degrés,
Feu s’approchera de la grande cité,
Immédiatement grande flamme éparse sautée,
Quand on voudra des Normans faire pitié.

Bien que ce quatrain soit souvent interprété comme un présage d’un incendie ou d’un cataclysme, la phrase « le ciel brûlera » pourrait tout aussi bien faire référence à l’augmentation des températures globales due aux changements climatiques. Ce phénomène est exacerbé par la déforestation, qui réduit la capacité des forêts à séquestrer le carbone. La mention de « feu » et « grande flamme » renvoie également aux incendies de forêt, fréquents dans les régions touchées par la déforestation et les sécheresses prolongées.

Impact de la déforestation sur la faune

Nostradamus ne se limite pas à décrire la perte de la flore. Il évoque aussi la disparition d’animaux :

Oiseaux et bêtes des champs en fuite,
Réfugiés en lieux éloignés,
Par perte de l’arbre et de la feuille réduite,
Leur vie et leur force à jamais brisée.

Les « oiseaux et bêtes des champs en fuite » symbolisent la migration forcée des animaux privés de leur habitat naturel. La « perte de l’arbre et de la feuille » fait référence à la déforestation, laissant les animaux sans abri ni protection. Les termes « leur vie et leur force à jamais brisée » soulignent l’impact irréversible de la déforestation sur la biodiversité.

L’humanité face à ses actions

Nostradamus offre une réflexion sur les conséquences des actions humaines :

L’homme se verra tel qu’il est,
Fauteur de son propre destin,
Détruisant ce qui en sa tête secrète,
Pour des richesses qu’il croit sans fin.

Ce quatrain pointe du doigt la responsabilité humaine dans la déforestation et les crises écologiques qui en découlent. « Fauteur de son propre destin » signifie que l’homme est l’architecte de sa propre destruction. La « tête secrète » représente probablement l’ignorance ou la négligence volontaire des conséquences néfastes des actions environnementales. Les « richesses qu’il croit sans fin » sont les ressources naturelles que l’humanité exploite sans conscience de leur limite.