Les prédictions de Nostradamus sur les catastrophes environnementales clarifiées et expliquées.

Les prédictions de Nostradamus sur les catastrophes environnementales claires et expliquées

La notion de catastrophes naturelles dans les siècles de Nostradamus

Nostradamus, dans ses célèbres « Centuries », aborde à plusieurs reprises le thème des catastrophes naturelles. Bien que certains de ses vers soient obscurs et sujets à interprétation, une étude minutieuse permet de dégager des prédictions intriguantes sur des phénomènes environnementaux qui défient le hasard.

Les tremblements de terre

Dans la Centurie IX, quatrain 83, Nostradamus écrit :

Le soleil vint et les terres trembleront,
Seront accablés de fortes secousses,
Deux grands rocs vastes, impétueux trembleront,
Clarifiés seront les grands espaces.

Ce passage semble parler de tremblements de terre d’une force dévastatrice, déplaçant les grandes formations rocheuses. Le mot-clé « trembleront » souligne l’occurrence répétée de secousses sismiques. L’évocation du soleil en première ligne insinuerait une période d’activité solaire intense, hypothétiquement liée aux secousses terrestres. Cela pourrait être interprété comme une allusion à la corrélation entre l’activité solaire et l’activité sismique sur Terre.

Les inondations

Les quatrains suivants abordent le thème des inondations. Dans la Centurie VI, quatrain 85, il décrit :

L’eau montera et sera haute,
La grande ville sera submergée,
Lorsque les monts trembleront, la source flottera,
Gens en fuite, refuge aux grandes fermes.

Nostradamus évoque ici une montée des eaux spectaculaire, engloutissant des villes entières. Il est possible d’associer ces vers à des événements actuels ou futurs impliquant le changement climatique et la montée des océans. Les expressions « sous les grandes fermes » peuvent suggérer la recherche de terrains élevés comme refuge face à l’inondation.

Le feu et les éruptions volcaniques

Dans la Centurie I, quatrain 46, une autre catastrophe naturelle est mentionnée :

Très près d’Aux, de Lestore et Mirande,
Feu du ciel en trois nuits tombera,
Cause adviendra fort stupéfiante grande,
Un air de sang, Olivier mal choisi, jonchera.

Le « feu du ciel » peut être interprété comme une pluie de cendres ou des éruptions volcaniques. Les « trois nuits » indiquent peut-être la durée de l’événement, soulignant sa gravité. Les régions mentionnées pourraient ne pas être des endroits spécifiques, mais symboliser des zones géographiques vulnérables aux éruptions volcaniques.

La famine et les changements climatiques

Un des quatrains souvent cités est la Centurie I, quatrain 67 :

La grande famine que je sens approcher,
Souvent tourner, puis être universelle,
Si grande et longue qu’on creusera arbre,
Et homme frère de son frère déjà.

Le mot « famine » suggère des périodes de pénurie alimentaire sévère. La phrase clé « souvent tourner, puis être universelle » indique un phénomène cyclique qui deviendrait mondial. Cela peut trouver une résonance dans les prédictions modernes de changements climatiques conduisant à des famines, causées par des sécheresses, inondations et autres désastres climatiques perturbant l’agriculture.

Les tempêtes et ouragans

Nostradamus mentionne également des tempêtes dévastatrices. Dans la Centurie II, quatrain 46 :

Apres grand trouble humain, plus grand s’apprête,
Le grand moteur les siecles renouvelle,
Pluye, sang, lait, famine, fer et peste,
Au ciel vu feu, courant longue étincelle.

La mention de « pluye » et « courant longue étincelle » semble évoquer des tempêtes accompagnées de foudres inhabituelles et de précipitations intenses. L’association avec des désastres humains et des maladies suggère l’ampleur et l’impact de ces événements météorologiques.

Les prophéties ambiguës mais éclairantes

Les prédictions de Nostradamus, bien que souvent voilées de symbolisme et d’expressions anciennes, offrent des aperçus surprenants et détaillés des catastrophes environnementales. Chaque quatrain, examiné à travers le prisme des connaissances modernes, montre combien Nostradamus était visionnaire. Bien que son langage puisse rendre la tâche d’interprétation complexe, une analyse rigoureuse des mots-clés et des contextes peut éclairer ses prophéties d’une manière qui résonne avec les défis écologiques de notre temps.