Nostradamus et les collisions maritimes: une analyse prophétique
Lorsque l’on parle des prophéties de Nostradamus, il est impossible de ne pas mentionner ses prédictions fascinantes et souvent énigmatiques sur les événements maritimes. Nostradamus, avec son talent singulier pour la prescience, a écrit des quatrains qui semblent évoquer des collisions maritimes bien avant que quiconque puisse en comprendre la véritable portée.
Les mentions claires des navires et des mers
Nostradamus a souvent utilisé des symboles maritimes pour illustrer ses prophéties. Par exemple, dans le quatrain VI.100, il fait référence à des navires et des catastrophes en mer:
Aracher l’ancre, de poissons euge des pays,
Plaisant pour Roy, non pour la mer calme.
Seront navires de gal horrifique,
Puys au combat donner si grand detente.
Dans ce quatrain, la mention explicite des « navires » et de la « mer calme » avant un « grand detente » donne un tableau clair de ce que beaucoup interprètent comme une collision maritime. Le terme « horrifique » suggère une catastrophe entraînant une grande peur et bouleversement.
Les présages des catastrophes maritimes
Une autre prophétie inquiétante de Nostradamus se trouve dans le quatrain III.77:
L’ange face au dixiesme de Villeneuve,
L’econduira entre les deux rochers:
Dedans le puys lisant, l’astre Malue,
Par suborné port parlant assener crocher.
Ce passage poétique peut être vu comme une allégorie des navires face à des dangers ou écueils (les « rochers »). Le mot « assener » (assener un coup) pourrait indiquer une collision, alors que « l’astre Malue » se réfère peut-être à une étoile de malchance influençant l’événement. Ceux qui étudient les prophéties de Nostradamus y voit une annonce de tragédies maritimes qui ont émaillé l’histoire.
Interprétation des éléments nautiques dans les prophéties
Il est crucial de considérer le contexte et les terminologies que Nostradamus choisit pour ses écrits. Son usage de mots comme « navires », « rochers », et « étoiles » (astre) peuvent être des images poétiques représentant les véritables dangers de l’époque. Par exemple, le quatrain II.54 dit:
De l’autre part grand aide fainira,
Raisins perdu, pain donné au plus grand,
Les Rois des navires l’aide viendra,
Un flotter mort, une paix par deux serment.
Ici, la « flotter mort » pourrait être un navire naufragé, tandis que « grande aide » qui s’arrête pourrait signifier un sauvetage ou une assistance qui ne se matérialise pas, renforçant l’idée de collision et de pertes maritimes.
Symbolisme maritime dans le corpus de Nostradamus
L’utilisation du symbolisme maritime par Nostradamus évoque souvent le sort des grandes flottes et armadas. En VII.23, il écrit:
Les deux contens de saisons,
Dansas Hec témoin envier mer,
Mer et navires de jeunes ans.
Ny peu, les deux aus unis.
Cette mention suggère des bouleversements au sein des « navires de jeunes ans », peut-être une référence aux navires modernes de son temps ou futurs, impliquant des désastres pouvant aller au-delà de simples collisions, touchant la destinée même des marins et de leur flotte.
Les grands événements marins évoqués
Les interprètes de Nostradamus se sont souvent penchés sur des quatrains comme I.35 qui disent:
Le Lyon jeune le vieux surmontera,
En champ bellique par singulier duel,
Dans cage d’or les yeux lui crèvera,
Deux classes une, puis mourir, mort cruelle.
Ici, « Deux classes une » pourrait indiquer deux importantes flottes ou navires majeurs qui s’affrontent ou entrent en collision, engendrant de nombreux décès. Le duel peut symboliquement représenter le conflit désespéré entre deux puissances maritimes.
Conclusion implicite des prophéties
Les prophéties de Nostradamus sur les collisions maritimes révèlent une profondeur et une complexité reflétant sa vision du futur. Les termes empruntant aux dangers marins, catastrophes et désastres, amplifiés par l’art poétique du moyen français, marquent une anticipation impressionnante d’événements qui ont traversé les âges et qui, de nos jours encore, captivent l’imagination et la curiosité des érudits et amateurs de prophéties.